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ActuVelo

26 décembre 2011

Alberto Contador

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Imaginez un cycliste doté d’une classe et d’une aisance incomparable. Imaginez le avec un tempérament d’attaquant porté par un coup de pédale dévastateur, et une propension inné à toujours vouloir etre le premier au sommet des cols.

Ce grimpeur existe en la personne d’Alberto Contador.

Dès ses premiers coups de pédales on lui décèle rapidement un don hors-norme pour le cyclisme. Surnommé le « Pantani espagnol » il mate déjà tous ses adversaires alors qu’il n’est pas encore professionnel.

Passé pro en 2003, il se signale surtout par une chute terrible sur les Tour des Asturies. Plongé dans le coma durant 3 semaines, une plaque métallique dans le crane et de longs mois de réeducation plus tard, il reprend la compétition au mois de Janvier 2005 sur les routes Australiennes du Tour Down Under.

Quand Alberto Contador prend le départ d’une course, c’est toujours pour la gagner. Ne dérogeant pas à la règle, il remporte l’étape montagneuse de ce tour. Il étale ensuite de sa classe retrouvée les routes des cols. Il participe notamment au Tour de France de cette année. Pour son premier Tour à 23 ans, il se classe 31ème.

En 2006 éclate l’affaire Puerto, cité mais rapidement mis hors de cause car son nom ne figurait que pour sa présence dans l’équipe Liberty Seguros.

Il change d’air à l’orée de la saison 2007, ralliant l’Amérique et l’équipe Discovery Channel.

Au mois de Mars, sur les routes de Paris-Nice, il décide de se faire un nom. Il y gagne les deux étapes de montagne, au sommet de la montée de Mende et lors de l’arrivée finale à Nice après avoir accéléré dans le col d’Eze.

Il peaufine sa préparation sur le Dauphiné Libéré du mois de Juin, où il se classe 6ième du classement général.

Puis vient le Tour de France. Contador va enchanter ce mois de Juillet. Il annonce la couleur lors de l’étape de montagne du Galibier. A quelques hectomètres du sommet, la caméra se recentre sur ce qu’on pourrait apparenter à une moto au premier abord. Il s’agit d’Alberto Contador, décollant comme une fusée à la sortie d’un virage et filant droit vers le sommet.

Puis vient la 14ième étape au Plateau de Beille. Contador est le seul à pouvoir rivaliser avec Rasmussen, il remporte l’étape.

Mais le meilleur reste à venir. Sur la traditionnelle étape pyrénéenne il enchante le tour de plusieurs accélérations fulgurantes destinée à décrocher le danois Rasmussen . Une, puis deux, puis trois et enfin quatre. Quatre banderilles d’une violence inouie où Rasmussen se décarcasser sur sa machine pour suivre le tempo sidérant de Contador. Mais rien à faire, le grimpeur danois s’accrochera jusqu’au bout.

Finalement il sera mis hors course dans de sombres circonstances et ce tour reviendra à Contador.

En 2008 il décide de doubler le Giro et la Vuelta. Ne faisant jamais les choses à moitié il remporte les deux et rejoint les plus grands parmi les vainqueurs des trois grands tours. Il n’a alors que 25 ans.

Si sur le Giro Ricco a été son plus sérieux rival, sur la Vuelta il n’en trouvera pas. Il écrasera tout bonnement ce tour d’Espagne de toute sa virtuosité lors de l’étape arrivant au sommet de l’Alto de Angliru. Il part seul dès le pied et s’impose un effort grandiose sur les pentes iréelles de ce col, jamais il ne se laissera gagner par la suffisance de son avance, il continuera à livrer une bataille acharnée jusqu’au sommet. Ce n’est plus seulement un virtuose qui s’est imposé ce jour-là, c’est un champion à la classe incomparable.

Il dispute ensuite le Tour de France 2009 et doit composer avec le retour surmédiatisé de Lance Armstrong. Esseulé dans sa propre équipe, entièrement dévouée à la cause de l’Américain il répond sur la route. Une première mine à Andorre-Arcalis, 19 secondes à peine de glaner sur Armstrong et les frères Schleck mais déjà le signal clarifié. Il détruira ensuite le Tour lors de la montée de Verbier, sur une de ses attaques dont il a le secret, il s’envole vers la victoire et le maillot jaune. Par la suite il controlera Andy Schleck pour remporter sa seconde grande boucle.

En 2010 après une victoire à l’Alpe d’Huez sur le Dauphiné Libéré, il remet son titre en jeu sur le Tour de France. Moins en forme que les années précédentes il doit faire avec la concurrence acharnée d’Andy Schleck. Il attend sagement son heure et porte l’estocade sur la difficile montée de Mende.

Insensible au tumulte médiatique environnant il remporte son troisième succès sur le Tour.

Toutefois les médias n’ont pas fini de s’acharner sur lui, en septembre la nouvelle d’un contrôle positif de l’Espagnol sur la dernière grande boucle éclate. En réalité il s’agit d’une véritabe mascarade, d’infimes picogrammes de clenbutérol retrouvée dans son sang, que seul le laboratoire le plus puissant au monde a pu déceler.

La fédération espagnole vient à son secours et écarte d’un revers de main toute la horde affamée des vautours médiatiques. L’espagnol se concentre sur sa saison 2011. Incertain quant à sa participation sur le Tour de France, il se prépare pour le Giro d’Italia.

Il y livre un récital d’anthologie, anhilant la concurrence. Sa montée de l’Etna est un chef d’œuvre du genre. Il rallie Milan en vainqueur avec plus de 6 minutes d’avance sur son dauphin.

Finalement sous la pression de ses sponsors, il décide de participer au Tour de France. Diminué par sa participation au Giro et géné par de multiples chutes il ne peut défendre pleinement ses chances. Malgré tout il dynamite la course dans le col de Manse et lors de la dernière étape de montagne Alpestre. Il ne pourra faire mieux qu’une cinquième place à Paris.

Le Tour de France et la Vuelta seront ses objectifs majeurs pour la saison 2012.

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24 décembre 2011

Igor Anton

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Ce grimpeur ailé est un véritable chasseur de cols. Basque pure souche, il est l'autre grand grimpeur Ibérique actuel avec Alberto Contador.

Coureur de l'équipe Basque Euskatel-Eusakdi depuis toujours, il a su attendre son heure pour confirmer ses prédispositions d'escaladeur. Rapidement repéré dès son jeune age, sa discrétion naturelle ne l'a jamais fait se mettre en avant. Il a préféré progresser à son rythme pour exploser plus fort que jamais au haut niveau.

Un début de carrière timoré durant lequel il progresse dans l’ombre, lentement mais sûrement. Il passe pro en 2005 et se révèle en 2006 en remportant une étape de la Vuelta d'Espana. Il remporte des victoires dans des courses diverses, avant de terminer 8ième de la Vuelta 2007. A défaut de faire parler de lui il étale sa classe dans les cols.

Gené par une blessure au tendon d'achille il ne refera surface que pour l'édition 2008 du Tour d'Espagne. Jusqu'alors 6ième du classement général il chute sévéremment et doit abandonner.

Sa saison 2009 est contrariée par les blessures, il dispute le Tour de France qu'il termine à une modeste 66ième place, indigne de son talent.

En 2010, il fait sensation au Tour de Castille et Léon. Il se paie le luxe d’accrocher Alberto Contador en personne à son tableau de chasse. Il profite de l’étape la plus difficile pour s’imposer au sommet du difficile Alto de Morredero, décrochant au passage une impressionnante armada de supers grimpeurs comme Contador, Soler et Mosquera.

Egalement 6ième de Liège-Bastogne-Liège, on ne l’entendra plus ensuite, il a déjà les yeux rivés sur son objectif : le tour d’Espagne.

La Vuelta pour laquelle il se prépare en silence. Il en sera la star, éclaboussant de toute sa classe les routes de cette édition du tour d’Espagne. Il glanera deux succès d’étapes, dont un d'anthologie à Andorra-Pal, ainsi que le maillot rouge de leader. Tunique qu’il cédera à quelques jours de l’arrivée à Madrid, abandonnant sur chute. Laissant là cette Vuelta qui lui était promise.

Après une 3ième place au classement général du tour de Castille et Léon et une 5ième position sur la Flèche Wallonne, il refera surface sur les routes abruptes du Giro d’Italia au mois de mai 2011. Il ne se dévoilera pas avant sa victoire majuscule au sommet de l’un des 3 cols les plus durs du monde, le terrible Monte Zoncolan. Il attaque a une dizaine de km de l’arrivée et part seul dans un effort solitaire hors-norme.

Seul contre ses poursuivants, seul contre cette pente infernale, ce mur de bitume du Zoncolan et ses pourcentages constant a 15%. Une autre victoire d’anthologie pour le grimpeur Basque.

Il faudra ensuite attendre septembre et la Vuelta pour le revoir en action. Prenant le départ avec des ambitions de victoires finales, il se rate complétement. Hors du coup pour le classement général il se réserve pour l'avant dernière étape dont l'arrivée se situe au Pays Basque. Fait historique puisque depuis 33 ans la Vuelta n'était plus passée sur les routes Basques.

Devant une multitude de supporters de sa région natale et de son équipe, malgré le profil non avantageux de l'étape, il profite de la seule difficultée du jour pour passer à l'offensive et rallier victorieusement Bilbao en solitaire.

A ce-jour il a fait de la prochaine Vuelta son objectif majeur.

 

24 décembre 2011

Juan Mauricio Soler

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Dans la pure tradition des grands grimpeurs colombiens, Mauricio Soler défraye cependant la chronique.

En effet si les Herrera, Mejia, Parra ou autres Cardenas dépassaient à peine le mètre 70, Soler fait figure d’exception. Du haut de son mètre 87, le longiligne colombien se démarque nettement de ses confrères.

Il se révèle sur le Tour de France 2007, remportant l’étape de montagne à Briançon devant tous les favoris. Attaquant dans le Galibier, il remonte un à un tous les échappés, pour s’envoler vers la victoire finale. Il a notamment établit le record de la montée du Galibier durant cette étape.

Par la suite il deviendra le meilleur grimpeur de cette édition du Tour de France, ramenant le maillot à pois symbolique sur les champs-élysées.

Il attaquera la saison 2008 sur de bonnes bases, second au sommet de l’étape de montagne du Tour de Catalogne derrière Contador. Présent sur le Tour de France il ne pourra rien montrer de ses talents d’escaladeur. Stoppé net par une chute il sera contraint à l’abandon lors de la seconde étape.

Exit 2008, et en route pour 2009. On le retrouve sur les routes du Giro d’Italia. Il passe tout près de signer un succès d’étape retentissant lors d’une arrivée en altitude. Attaquant violemment dans les derniers kilomètres, il sera rattrapé in-extremis par Di Luca sur la ligne d’arrivée.

Par la suite ses senpiternels problème de blessures l’empecheront de confirmer. On le reverra en action au mois de mars 2010, sur les routes du tour de Castille et Léon. Il prend la deuxième place de l’étape de montagne derrière Igor Anton mais devant Alberto Contador ou Ezequiel Mosquera.

Par la suite il se blessera au mois de Juin et ne pourra pas participer au Tour de France, et trop juste pour la Vuelta mettra un terme à sa saison 2010.

En 2011 il faudra attendre le mois de juin pour le revoir. Cette fois il est en grande forme et remporte avec la manière une étape de montagne sur le difficile tour de suisse. Endossant la tunique de leader au général, il est alors sur le point de remporter l’épreuve et s’annonce en grande forme pour le tour de France au mois de Juillet.

Malheureusement l’inéxorable malchance qui le poursuit depuis toujours refait surface. Cette fois le drame est évité de peu. Lors de l’avant dernière étape en ligne du tour de suisse il chute violemment à cause d’un écart de spectateur. Il tente néanmoins de repartir, mais s’arrête et s’effondre sur le bord de la route. Inconscient il est transporté d’urgence vers l’hopital le plus proche.

On lui diagnostique rapidement un traumatisme cranien, un oedème cérébral, un pneumothorax ainsi qu’une multitude de fractures diverses. Craignant pour sa survie il est placé en coma artificiel pour une durée indéterminée. Il n’est retournée dans sa Colombie natale que récemment. Actuellement en pleine phase de réeducation son avenir cycliste est très incertain.

Souhaitons que l’on puisse revoir ce superbe grimpeur en action, qui plus est sur les routes du Tour de France là où la malchance ne l’a jamais épargné.

 

 

 

2 décembre 2011

José Rujano

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Avec son gabarit atypique, ultraléger et passe partout ainsi que son talent hors-norme d'escaladeur, ce grimpeur de poche sud-américain défraye la chronique.

Du haut de son mètre soixante et de ses 48kg, le vénézuélien Rujano s'est montré capable de tenir la dragée haute aux plus grands grimpeurs contemporains sur les Giros de ces dernières années. Simoni ou Contador en particulier peuvent en témoigner.

Véritable phénomène au palmarès ultra-fourni sur les routes d'Amérique du Sud, son exposition médiatique relativement limité en Europe a grandement contribué à ne pas le faire connaitre.

Néanmoins ses performances sur des courses de l'acabit du Giro d'Italia ne laisse planer aucun doute sur ses facultées exceptionnelles de grimpeur.

C'est sur le Giro de 2005 qu'il se révèle, ni plus ni moins parce qu'il a tout simplement faillit en etre le vainqueur.

Il termine en effet second du classement général à une quarantaine de secondes de la première place. En embuscade à l'issue de l'avant-dernière étape de montagne, il passe à l'offensive dans celle-ci, sur les pentes du redoutable Colle del Finestre.

Sur ces chemins en terre où la pente atteint 10% en moyenne sur une dizaine de kilomètres, il effectue une véritable démonstration pour aller rallier l'étape en vainqueur. Passant tout près de signer un exploit monumental en échouant à une poignée de secondes de la victoire finale sur ce Giro.

Par la suite il effectuera la majeure partie de sa carrière hors d'Europe, avant de revenir sur les routes transalpines en 2010. 

Il devra néanmoins abandonner, et n'y reviendra que l'année suivante. Sur l'édition 2011 du Giro ultra-dominé par Contador, Rujano s'est montré etre un aussi bon grimpeur que l'Espagnol.

Le Suivant sur l'Etna, le devançant sur le Grossclokner ou l'attaquant sur le colle del Finestre, le grimpeur Sud-américain a rappellé qu'il était bel et bien le meilleur grimpeur du monde avec Alberto Contador.

Il a d'ore et déjà annoncé que son objectif serait la victoire finale sur le Giro 2012. Et avec l'absence annoncé de Contador, le petit grimpeur de poche vénézuélien pourrait bien lier l'acte à la parole. 

30 novembre 2011

Riccardo Ricco

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Grimpeur d'exception au talent aussi fulgurant que la brieveté de sa carrière professionnelle. 

Pro de 2006 à 2008 et de 2010 à 2011, rattrapé à chaque fois par des affaires de dopage.

Il se révèle en 2007 sur le Giro, avant de confirmer l'année suivante sur cette meme course. Faisant quasiment jeu égal avec Contador sur l'ensemble de l'épreuve, il se montre meme plus performant que l'espagnol en haute montagne.

Lors de ce Giro il remporte deux succès d'étapes.

Sur le Tour de France 2008 il remporte tout d'abord sa première victoire d'étape à Super Besse.

Avant de signer un coup d'éclat retentissant lors de l'étape de montagne pyrénéenne arrivant à Bagnères-de-Bigorre.

Il place un démarrage phénoménal d'une violence inouie dans le col de Peyresourde, laissant sur place tout ses adversaires.

Il sera hélas interdit de départ deux jours plus tard pour un controle positif a l'EPO CERA.

Il revient durant l'année 2010 après une suspension de deux ans. Il remporte plusieurs courses d'envergure, avant de se distinguer par sa victoire au classement général du difficile tour d'Autriche. 

Il y remporte l'arrivée au sommet de Kitzbuhel Horn, l'un des cols les plus durs au monde.

A la suite de ça il s'engage avec la formation Vacansoleil-DCM pour l'année 2011. Mais il est hospitalisé au mois de Février pour un accident cardio-vasculaire, supposément consécutif à une auto-transfusion.

Radié par son équipe il est aujourd'hui en attente d'une décision du CONI à son encontre. Il risque 12 ans de suspension.

Il semblerait donc malheureusement qu'on ne revoit jamais ce génial grimpeur en action.

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30 novembre 2011

Roberto Heras

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Le grimpeur espagnol phare du début des années 2000, il a notamment remporté à 4 reprises la Vuelta. Dont une retirée pour cause de controle anti-dopage positif.

Il a remporté plusieurs victoires d'étapes de prestige et a su remarquablement bien figuré sur le Tour de France.

A son palmarès il compte notamment une victoire emblématique sur L'Angliru lors de la Vuelta 2002. 

Il s'est retiré en 2007.

27 novembre 2011

"Gibo" Simoni

 

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Star du cyclisme italien, il fut un grimpeur hors-pair, s'adjugeant de nombreuses victoires d'étapes sur le Giro.

C'est notamment sur les routes transalpines du Giro d'Italia que sa carrière est le plus intimement lié. 

Il en remporta notamment deux, en 2001 et 2003.

Il est l'une des icônes des tifosi, avec son franc parler et son attitude offensive en montagne. 

Il éclaboussa de sa classe les pentes du très difficile Monte Zoncolan, qu'il franchit en vainqueur à deux reprises en 2003 et 2007. Il détient également le record de l'ascencion.

Il s'imposa aussi sur l'Alto de Angliru, col mythique de la Vuelta, le faisant entrer au panthéon des grimpeurs d'exception.

Il mit un terme à sa carrière à l'occasion du Giro 2010 qui fut sa dernière course.

27 novembre 2011

"Chava" Jimenez

Biographie d'un des meilleurs grimpeurs de l'histoire du cyclisme contemporain, l'Espagnol "Chava" Jimenez.

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Véritable icône en Espagne il a forgé sa légende sur les pentes des plus mythiques cols de la péninsule ibérique. 

Sa combativité extraordinaire lui permit de décrocher des victoires d'anthologie, comme la plus célèbre d'entres elles au sommet du mythique Alto de Angliru.

Sur les pentes iréelles de cet ovni, ancien chemin d'âne goudronné perdu au coeur des Asturies, sous la pluie et le brouillard, il signe une performance légendaire.

Alors que les conditions météorologiques couplées à la dureté déraisonnable du col font abandonner la grande majorité des coureurs, "El Chava" se lance dans un effort solitaire inhumain.

En retard sur ses principaux rivaux, il accélère dès le pied des 7,5 km d'ascenscion a 17,5% de moyenne.

Il rattrape et dépasse tous ses adversaires.

Transit par le froid, la dureté et l'enjeu, il se jette de toutes ses forces contre les rampes diaboliques à 23,5%, se relève sur sa machine et accélère encore et encore. Faisant abstraction de tout, il se mystifie en un guerrier insensible à la douleur. 

Depuis passé à la postérité sa performance d'un autre monde a fait de lui une légende du cyclisme espagnol.

Il glanera d'autres succés sur la Vuelta, le Giro ou le Tour de France. Avant de décéder tragiquement à 32 ans des suites d'un accident cardio-vasculaire.

Il fut le beau-frère de Carlos Sastre avec qui il avait une relation privilégiée. 

27 novembre 2011

Marco Pantani

Le plus grand grimpeur de l'histoire du cyclisme moderne, l'Italien Marco Pantani.

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La vie de Pantani pourrait se résumer à une longue ascension, qu’il a escaladé à toute vitesse, avant de basculer dans une irrémédiable et inexorable descente aux enfers.

Mort à seulement 34 ans dans l’anonymat et la dépression, après avoir été le plus grand de tous les champions, tel est le terrible paradoxe qui ressort de son histoire.

Athlète accompli, il n’a su trouver grâce que dans le seul sport à la mesure de son talent. Un sport associé à l’épique, évoquant la souffrance et le courage.

Un sport qui forge ses héros comme ses légendes dans un gigantesque théâtre fait de bitume où chacun de ses acteurs peut trouver la mort au détour d’un virage ou d’un contrôle antidopage.

Pantani lui n’a jamais été fauché dans un virage, mais il est tout de même mort en pleine course. Irrémédiablement fauché à la suite d’un contrôle antidopage effectué le soir de l’ultime étape du Giro d’Italia qu’il était sur le point de remporter.

Pantani était au firmament, à l’apogée de sa gloire et de sa force. Il était monté plus haut et plus vite que n’importe qui, pour en redescendre avec plus de force et de tragédie que n’importe qui.

Officiellement c’est un soir de saint valentin du 14 février 2004 qu’il est décédé, mais c’est sans doute lors de cette matinée du 3 juin 1999 que son agonie a commencé.

Ce grimpeur hors-pair, se révèle en 1994 lors du Giro. Il conquiert le cœur et l’esprit de tous les tifosi par son tempérament offensif et son incroyable don pour l’escalade des cols. Il a sanctuarisé les plus célèbres montées des dolomites italiennes, des alpes ou des pyrénées.

Du Mortirolo, au Ventoux, sans oublier son Alpe d’Huez. L’Alpe son théâtre à lui, sa montée, qu’il escalada à une allure démente un jour de Juillet 1997, dans un temps irréel de 36’40. Jamais battu depuis et certainement jamais battu tout court.

En forme il était invincible, et veillait bien à le rester. Dans les cols il s’efforçait avec une volonté obsessionnelle de toujours être le plus rapide, le premier au sommet. Son coup de pédale aérien, son crâne rasé et ce tempérament d’attaquant inimitable lui valurent le surnom d’Il Pirata.

Le Pirate, personnage qu’il personnifia à son paroxysme, en ornant son crâne d’un bandana de corsaire.

L’homme est passé du statut de légende, à celui encore plus fort, de mythe. Le mythe du Pirate encore ancré et présent dans l’esprit de tous les Italiens et des amateurs de cyclisme.

 

On a bien essayé de lui trouver un successeur, il y avait bien cet autre Italien au tempérament fougueux et insatiable. Un Cobra dénommé Riccardo Ricco qui égaya deux années durant les routes des cols de son incroyable talent. Mais comme une bourrasque de vent, le couperet fut rapide à lui retomber dessus. Lui-aussi pris par la patrouille, un 8 juillet 2008 lors du Tour de France. Deux jours après un coup d’éclat Pantanesque dans une étape de montagne pyrénéenne.

De cette race-là des purs, des vrai grimpeurs d’un talent comparable il n’en reste plus qu’un aujourd’hui. Chez le voisin Espagnol, un hispanique, madrilène plus précisément. Un certain Alberto Contador, véritable conquistador dès que la route s’élève. Lui court toujours, il a bien veillé à se blinder derrière un mental de fer.

Contador par son talent d’escaladeur et son tempérament offensif véhicule un style, celui du grimpeur. Personnifié à l’absolu par Pantani.

L’homme n’est plus mais son souvenir restera à-jamais inscrit dans les livres de records et dans les mémoires de chacun.

 

Vidéo à venir.

 

 

 

 

 

27 novembre 2011

Ouverture du Blog

Mise en ligne du blog.

 

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